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La mine de Rabotrath est connue depuis le XVème siècle. A l'époque, un "canton de forêt domaniale était réservé pour les besoins de la calcination opérée dans cette mine" (Grondal).
Jusqu'au XVIIème siècle, l'exploitation est plutôt sporadique et consiste en un glanage plutôt qu'en un abattage constant et régulier. Il n'y a pas de mine à proprement parler : la calamine-roche est plutôt récupérée en surface.
De 1739 à 1770, le gisement de Rabotrath est plus systématiquement exploité : 50 à 60 puits sont creusés ici. On y extrait 3.500 tonnes de minerai calaminaire : zinc, fer et plomb.
Abandonnée, la S.A. Vieille-Montagne reprend l'exploitation en 1847. Elle durera cinq ans. On n'y extraira qu'une tonne de minerai calaminaire et quelques tonnes de sulfure.
Aujourd'hui, la nature a retrouvé ses droits. Et comme dans quelques autres endroits de la région, un ancien site minier est devenu un site naturel exceptionnel : des plantes dites métallophytes – qui peuvent croître en présence de métaux lourds – s'y développent. L'ancien site minier de Rabotrath est bien resté un joyau.
Fiche d'identité
A voir sur le site
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